Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, lors de la présentation des vœux de nouvel an à ses compatriotes le 30 décembre dernier, a rappelé aux uns et aux autres, que l’année 2023 sera une année électorale.
Il s’agit des élections régionales et législatives pour élire les conseillers régionaux et les députés. Les premières viendront parachever le processus de décentralisation enclenché depuis quatre ans avec l’installation des communes.
Les préparatifs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les autres institutions impliquées vont bon train.
L’Assemblée nationale, en adoptant en mars 2022 à Kara, le projet de loi portant création des collectivités régionales, parachevait le processus de décentralisation, en jetant les dernières bases légales en vue de l’organisation des élections régionales. Et depuis le 09 mai 2022, la CENI est opérationnelle, avec la mise en place de son bureau exécutif, dirigé par Yabré Dago.
Pour le numéro 1 togolais, les conditions sont réunies pour des élections apaisées. A partir du moment où elles se tiendront dans le respect du consensus réalisé par la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP) à laquelle le Cadre permanent de concertation (CPC) a succédé.
« Je forme donc le vœu que chacun puisse jouer son rôle dans le respect du cadre républicain fixé, pour la réussite de ces deux scrutins », a souhaité Faure Gnassingbé.
Y aura-t-il couplage des deux élections, comme le souhaite certains ? « non ! », a averti Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale. Raison évoquée par le ministre : « C’est la première fois que nous organisons des élections régionales dont nous ne maitrisons pas encore trop tous les contours. Il serait imprudent d’organiser en même temps un second scrutin ».
Les régionales auront lieu en début d’année, et les législatives, vers la fin.