Le pape François est très préoccupé par la guerre menée par la Russie en Ukraine.
« Je ferai tout ce que je peux ». Ainsi parlait le pape François à l’archevêque majeur de Kiev, primat de l’Église gréco-catholique ukrainienne, Mgr Sviatoslav Chevtchouk au téléphone quelques jours après le début des bombardements russes.
Le pape s’active. Mercredi 23 février, il annonce l’organisation d’une « journée de prière et de jeûne » pour la paix en Ukraine, qui a eu lieu le 2 mars, jour du mercredi des Cendres, qui marque pour les catholiques le début du Carême.
« Une journée pour être proche des souffrances du peuple ukrainien, pour se sentir tous frères et demander à Dieu la fin de la guerre », a expliqué le pape à l’Angélus.
Et le dimanche 27 février place Saint-Pierre, il a lancé un nouvel appel à la paix. Il a également réclamé l’ouverture « urgente » de « couloirs humanitaires » pour les réfugiés ukrainiens.
« Je pense aux anciens, à ceux qui, en ces heures, cherchent un refuge, aux mères en fuite avec leurs enfants. Ce sont des frères et sœurs (…) qui doivent être accueillis », a énoncé François.
Le Vendredi 25 février, il s’était rendu à l’ambassade de Russie près le Saint-Siège, pour un échange d’une trentaine de minutes avec le représentant de Moscou.
Quelques heures plus tard, il a assuré à Mgr Sviatoslav Chevtchouk, le primat de l’Église gréco-catholique ukrainienne, qu’il surveillait attentivement la situation en Ukraine. « Je ferai tout ce que je peux », lui a promis François. Le lendemain, François s’est entretenu par téléphone avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, exprimant sa « profonde douleur pour les événements tragiques » en Ukraine. Une certitude. La discrète diplomatie vaticane est mise en branle.
« Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé. La guerre est toujours un échec de la politique et de l’humanité, une capitulation honteuse, une déroute devant les forces du mal », écrit le pape, en reprenant un passage de son encyclique sur la paix Fratelli tutti (Tous frères) publiée en 2020.