(Inforites)-Faure Gnassingbé était à l’ouverture de la COP15 CNULCD à Abidjan le 09 mai dernier, avec les propositions concrètes du Togo.
Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a pris part à Abidjan (Côte d’Ivoire) à la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15 CNULCD).
Après COP14 tenue en l’Inde en 2019, COP15, organisée du 9 au 20 mai, à point nommé, au moment 40 % des terres du globe sont dégradées. Une situation qui affecte 4 milliards de personnes et devrait coûter 23 000 milliards de dollars d’ici à 2050.
Cette conférence internationale réunit, sous le thème « Terres, vie, patrimoine d’un monde précaire vers un avenir prospère », plus de 5 000 délégués, des centaines d’organisations régionales et internationales, des chefs d’État et de gouvernement, des représentants de la société civile et des PDG de grands groupes privés.
C’est l’occasion de faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres et attirer l’attention des décideurs sur les questions de sécheresse et de restauration des terres.
Les chefs d’Etat ont à cet effet partagé dans les perspectives du quinzième Objectif du développement durable (ODD 15), leurs expériences dans les domaines de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres.
Aussi ont-ils adopté au cours des travaux, « la Déclaration d’Abidjan », en vue d’agir efficacement contre la dégradation des terres et répondre à l’urgence climatique. Il s’agit d’un engagement politique dans la lutte contre la désertification et la sécheresse en Afrique à travers l’investissement dans la réparation des terres.
Les propositions du Togo
A cette occasion, le Togo pour sa part, a formulé des propositions concrètes conformément aux initiatives nationales pour la promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres, des paysages forestiers et l’augmentation du potentiel forestier.
En effet, le pays dispose d’un Plan national de lutte contre la sécheresse et la désertification. Le 1er juin dernier, le gouvernement lançait une campagne nationale systématique et d’envergure de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité, avec pour ambition de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030.
Chaque année, l’Afrique perd environ quatre millions d’hectares de forêt. A cause de la recherche de sols fertiles, de l’exploitation minière et de la collecte de bois. Ce qui représente une diminution annuelle de 3 % du PIB du continent.
Le Président Faure a réaffirmé son engagement dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité.
« C’est pour nous l’occasion de poursuivre la recherche de solutions durables à la dégradation des terres, et de mettre en place des politiques ambitieuses et innovantes », a-t-il précisé.