La photographe ivoirienne Nadi Jessica Dago fait partie des invités à GO DO DO, Rencontres internationales de la photographie de Lomé.
Cette édition inaugurale de la première biennale d’art contemporain dans la capitale du Togo, se tiendra du 1er au 18 mars prochain.
De nature introvertie, Nadi a trouvé en la photographie, un moyen efficace pour communiquer avec son environnement. Aussi réussit-elle à le décrire et à extérioriser ses ressentis et sa vision du monde.
Son regard photographique lui permet donc de raconter, d’interpréter le quotidien de ses concitoyens et les lieux qu’elle découvre en Afrique.
Elle expérimente différents types de photographie, allant de la documentaire à la conceptuelle, en passant par l’humanitaire et l’autoportrait. Une véritable exploration artistique, afin de véhiculer des messages, et surtout de raconter les histoires des personnes rencontrées.
Diplômée en communication visuelle option programmation web, sa rencontre avec la photographie fut fortuite. Mais elle décide de réellement s’y consacrer après avoir participé au programme Sheisthecode en 2017. Nadi acquiert dans la même année son premier appareil photo et commence sa formation en autodidacte.
En 2018, elle participe au programme Catchlight sous le mentorat de la photographe éthiopienne Aida Muluneh, puis rejoint la FAAP (Fédération Africaine sur l’Art Photographique) avec laquelle elle fait sa première exposition collective. D’abord, elle a participé à l’exposition photo collective dénommée : « Le OFF de la BINA », lors de la 6ème édition de la Biennale internationale des arts naïfs d’Abidjan. Puis à l’exposition de la FAAP intitulée « Le Parlement des femmes d’Afrique » présentée en 2020 à Bilbao.
« Les mots qui me caractérisent sont la passion et la détermination », dit-elle souvent. Nadi J. Dago est basée à Abidjan.