Le 22 mars dernier, le Togo a adhéré l’Accord sur les stocks chevauchants et les stocks de poissons grands migrateurs par le vote des députés togolais.
Le projet de loi autorisant l’adhésion du Togo à l’Accord aux fins de l’application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 est ainsi adopté.
Cet accord relatif à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà des zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs, fut adopté le 04 août 1995 à New York.
En effet, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer permet aux Etats côtiers d’exercer des droits souverains exclusifs aux fins de l’exploration, de l’exploitation, de la conservation et de la gestion des ressources halieutiques à l’intérieur d’un périmètre donné.
Toutefois, cette Convention présente des lacunes relatives aux droits des Etats sur les stocks de poissons chevauchants et grands migrateurs en haute mer. D’où la nécessité pour les Etats d’adhérer à l’Accord sur les stocks chevauchants et des poissons grands migrateurs en vue de bénéficier notamment d’une assistance spéciale de nature à concourir efficacement à la promotion de l’économie bleue.
Avec cet Accord, le Togo fait l’option d’une pêche responsable axée sur la conservation et de l’exploitation durable des stocks, la lutte contre les dommages en milieu marin, le maintien de l’intégrité des écosystèmes marins et la réduction du risque au minimum d’effets à long terme ou irréversibles des opérations de pêche.
Ce qui concourt à coup sûr, à la promotion de l’économie bleue qui, selon la Banque mondiale, est « l’utilisation durable des ressources océaniques en faveur de la croissance économique, l’amélioration des revenus et des emplois, et la santé des écosystèmes océaniques ».