L’édition inaugurale de la première biennale d’art contemporain dans la ville de Lomé, dénommée GO DO DO, Rencontres internationales de la photographie de Lomé, se tiendra du 1er au 18 mars prochain.
GO DO DO, (« rencontres » en mina, langue véhiculaire du Golfe de Guinée), c’est la célébration de la photographie africaine à travers une résidence de création, des expositions, des performances, des ateliers de formation. Mais aussi des espaces d’échanges entre artistes, chercheurs et théoriciens.
Selon le promoteur, cet événement entend ouvrir la voie à de nouvelles façons de présenter les arts visuels. Pour sa première édition, GO DO DO choisit de se baptiser « Tu me vois ? », une thématique agitatrice qui questionne les perceptions et les perspectives des rapports féminin/masculin dans des villes africaines en rapide évolution.
Les photographes togolais et africains invités cohabitent et travaillent dans la ville de Lomé pour mettre l’accent sur ce sujet. Leurs œuvres seront exposées au public dans des espaces que l’on voudrait fortement « populaires, inclusifs et non-conventionnels ».
GO DO DO est une idée originale de Jacques Do Kokou, l’une des figures majeures de la photographie au Togo. Il est le fondateur de l’Association pour la Promotion de la Culture des Arts et des Loisirs (APCAL) pour promouvoir la photographie et le cinéma. Avec le soutien de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), il crée le CIT (Cinéma Itinérant du Togo) en 2002 pour donner l’occasion à la population de voir et d’apprécier les films africains.
Do Kokou assure également la Coordination générale des Rencontres du Cinéma et de la Télévision de Lomé – RECITEL. Chevalier des Arts et des Lettres en France en 2018, il fut également Lauréat « Visa pour la création » la même année.