Le mardi 29 mars dernier, le gouvernement a procédé à l’augmentation du prix des produits pétroliers.
Cette augmentation touche l’essence sans plomb qui est passé de 505 Fcfa à 595 Fcfa, le gasoil de 520 Fcfa à 605 Fcfa et le pétrole lampant de 400 Fcfa à 550 Fcfa.
Selon le gouvernement, les principales raisons de cette hausse sont: l’environnement économique mondial marqué par une augmentation exponentielle du prix du baril, et la guerre en cours entre l’Ukraine et la Russie, important producteur de pétrole.
« Le gouvernement était obligé de réajuster les prix pour continuer à approvisionner le pays », a indiqué Kodjo Adédzé, ministre togolais du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale.
« En 2019, le pétrole brut était à 18 $ le baril. Aujourd’hui, il est passé à 110 voir 120 $. Cette situation a fait saigner suffisamment le budget de l’Etat. Si les prix sont maintenus à ce niveau depuis le 03 juillet 2021, c’est parce qu’il a eu de gros efforts fournis par le gouvernement », a révélé le ministre.
L’Etat aurait subventionné depuis 2018, le carburant à coup de plusieurs dizaines de milliards FCFA. Et si les prix sont maintenus au niveau actuel, l’État devra débourser pour une année plus de 60 milliards de subventions.
Toutefois, pour atténuer les impacts économiques de cette hausse, le gouvernement promet une batterie de mesures qui prendront en compte tous les secteurs, dont celui des transports.
En outre, l’Etat renforcera sa lutte contre les spéculations et travaillera au plafonnement des prix.