Le ton de la 4è édition des Journées de l’artisanat togolais (JAT) est donné ce vendredi 28 juin à Lomé par la ministre Kayi Mivedor-Sambiani, en charge du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale.
Ces JAT qui courent jusqu’au 10 juillet, mettront les projecteurs sur les actions du gouvernement en faveur de l’artisanat. Le public aura donc l’opportunité de découvrir les potentialités du pays en matière de production et de prestations artisanales, avec un accent particulier sur la revalorisation des métiers en disparition et la promotion des nouveaux.
Comme activités, des opérations de reboisement dans les préfectures, des mini foires de promotion, des conférences-débats, des séances de sensibilisation et d’information, etc. L’exploitation judicieuse de l’artisanat togolais aux énormes potentialités, ferait de ce secteur un précieux outil de croissance économique et de cohésion sociale, par sa capacité à créer des emplois, à générer des revenus et à valoriser les ressources locales.
Pour la ministre Kayi Mivedor-Sambiani, « l’artisanat se trouve ainsi aujourd’hui dans une dynamique telle qu’on peut le considérer valablement comme l’un des leviers essentiels de développement économique, social et culturel de notre pays ». Même son de cloche chez le président de l’Union des chambres régionales de métiers (UCRM), Issa Mohamed, qui a réitéré l’importance de l’artisanat dans la création d’emploi et la création de la richesse nationale.
Autant d’atouts qui justifient le thème de l’édition en cours : « L’artisanat, moteur du développement économique et social du Togo ». Ce secteur qui contribue à plus de 18% au produit intérieur brut, compte plus de 165 métiers classés dans trois groupes : l’artisanat de production et de transformation, l’artisanat de services et l’artisanat d’art.