Le projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) est bouclé depuis la fin d’année dernière, après 5 ans de mise en œuvre. Mais il va connaître une seconde vie grâce à son bilan satisfaisant.
Le PAEIJ-SP, cofinancé par le gouvernement et la Banque africaine de développement (BAD), a dépassé les prévisions initiales, avec un bilan élogieux. 17 milliards FCFA investis, 800 000 emplois créés depuis 2016 dont 55 000 directs, une vingtaine de PME/PMI et 3000 groupements soutenus.
Dans le secteur agricole, il a permis de booster des filières jusqu’alors reléguées au second plan (soja, manioc, élevage de petits ruminants, entre autres).
La nouvelle phase en préparation servira à la consolidation des précieux acquis, au renforcement du dispositif d’aide aux entrepreneurs et à la facilitation de création d’emplois.
Dès sa mise en place, le PAEIJ-SP a fait le choix de promouvoir l’entreprenariat des jeunes dans le développement de l’agriculture durable, compte tenu du potentiel de croissance et d’insertion de jeunes en termes d’emplois salariés et non-salariés.
La stratégie adoptée est basée sur l’approche chaîne de valeur et le développement de clusters agro-industriels, afin de consolider la base industrielle du pays. Toutes les étapes sont donc suivies, depuis la structuration jusqu’à l’obtention du crédit, et son utilisation.
Résultat dans les filières où il a été mis en œuvre (maïs, manioc, soja, élevage de petits ruminants et de volailles), le mécanisme a fait émerger des champions nationaux comme Agrokom ou encore la JCAT, qui font rayonner le soja togolais à l’international.
Autant de raisons pour que le projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs soit relancé. Actuellement, une mission d’évaluation parcourt le territoire, afin d’en dresser les contours et définir de nouvelles orientations.