(Inforites)-Le Togo est de nouveau frappé par le terrorisme aveugle dans la nuit du 14 au 15 juillet. Une vingtaine de morts. Faure Gnassingbé réaffirme sa détermination à combattre le terrorisme.
Plusieurs localités ont été attaquées dans la préfecture de Kpendjal (Région des Savanes), une zone frontalière avec le Burkina Faso et le Bénin. Les villages de Blamonga et de Kpemboli ont été particulièrement touchés, totalisant une quinzaine de victimes. Mais d’autres localités l’ont également été.
Par ailleurs, on apprend que le véhicule du chef de brigade de Mandouri aurait sauté sur un engin explosif en se rendant à Blamonga. Des blessés graves sont enregistrés. Pris de panique, les populations sont en mouvement vers d’autres zones plus sécurisantes.
Ce n’est que dans la soirée de vendredi, que le gouvernement annonce finalement plus de vingt victimes recensées dans quatre attaques. Pas de revendication pour le moment. Les forces de défense et de sécurité poursuivent les ratissages dans les environs pour neutraliser les auteurs des attaques.
Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, en séjour dans la région de la Kara, avec des membres de son gouvernement pour assister aux luttes traditionnelles Evala, a effectué une visite sur zone afin d’apporter son soutien aux forces de défense et de sécurité.
Dans le Kpendjal, il a constaté la barbarie des djihadistes et compatit aux douleurs des familles. Aussi a-t-il tenu à exprimer ses condoléances aux familles éplorées, ainsi que la solidarité de toute la nation aux populations touchées, avant de réaffirmer son engagement à protéger les Togolais.
« En ces moments d’affliction, je réaffirme ma détermination à lutter contre le terrorisme, afin de protéger nos populations et garantir la paix et la quiétude sur toute l’étendue du territoire », a-t-il promis.
La région des Savanes est en « état d’urgence sécuritaire » depuis la mi-juin. Le pays a connu une première attaque terroriste dans le mois de mai. Huit morts et 13 blessés parmi les militaires togolais et une quinzaine de tués du côté des assaillants.
Cette attaque avait été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda. Bien avant, une première attaque avait été repoussée en novembre 2021.