347 décès et 4863 blessés sont enregistrés sur les routes togolaises durant les six premiers mois de l’année 2022.
C’est ce que révèle en fin de semaine dernière le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général de Brigade Yark Damehame, lors de la traditionnelle présentation du bilan sécuritaire semestriel du pays.
Somme toute, 3818 accidents ont été dénombrés de janvier à juin, soit une moyenne mensuelle de 636 accidents et 58 morts. Alors que la Nationale n°1 demeure la plus meurtrière, avec 127 morts, les engins à deux roues confirment les statistiques observées depuis plusieurs années. Ces deniers représentent 73% des accidents et 189 morts.
Les principales causes d’accidents de la route sont connues : non-respect du code de la route, excès de vitesse, alcool et téléphone au volant.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile promet l’intensification de la sensibilisation et de la répression. Même son de cloche chez son collègue des transports, Affoh Atcha-Dedji.
Toutefois, les autorités rassurent que le nouveau code de la route, récemment adopté, fera incessamment objet de vulgarisation. En prélude aux phases de pédagogie et de répression.
Sur le plan de la criminalité, les forces de sécurité ont recensé une cinquantaine de braquages, vols à main armée et cambriolages sur la même période. Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée. Quant au préjudice financier, il est estimé à près de 200 millions Fcfa.
